samedi 3 septembre 2011

Le Cirque Romain



Les Gladiateurs
Les historiens suivent des traces archéologiques pour essayer de reconstituer l’histoire. Ce puzzle est très difficile et semble se trouver dans une impasse et dans le danger d’établir une hiérarchie des civilisations sur la base des critères de la civilisation occidentale. Ainsi lorsqu’une équipe d’historien s’amuse à nous retracer la vérité historique derrière le film le Gladiateur joué par Russell Crowe ils affirment en notre nom à tous, nous ne pouvons pas comprendre. Ils réfèrent à ce qui nous apparaîtrait comme de la barbarie en s’évitant de prononcer le mot, en le laissant flou, caché derrière l’appellation comportement. Appelons un chat un chat, les Nazis en comparaison des romains étaient de nullissimes amateurs dans le domaine de l’horreur. Les Romains ont fait de l’horreur un Art, cela peut faire penser à l’art du suicide, le bushido, chez les Japonais. S’ils ne peuvent pas comprendre c’est qu’ils appliquent la mauvaise méthodologie. Plutôt que de seulement partir de traces archéologiques pour retracer l’histoire, il est intéressant de prendre le critère de puissance de conversion de la culture ; ainsi on se détache de savoir si les grecs de la Grèce classique venait d’Inde et jusqu’à quel point ils se sont mélanger avec des mouvements migratoires venus de l’ouest et du nord sans parler des autochtones. Ce qui est frappant dans la culture grecque c’est son caractère dominant de culture orientale qui va se retrouver chez les romains comme une variation sur un même thème. De toute façon tout vient d’Afrique du mouvement migratoire des Sapiens.
Les romains comme les grecs ont une culture et donc un comportement que l’on retrouve en Inde mais également en Chine et évidement en Afrique. Ainsi il semble raisonnable d’avancer qu’ils croient au cycle des renaissances, aux problématiques de chance et malchance, en bref au Karma.
Les chrétiens ont sanctifié la vie et du coup la mort est devenue une ennemie à abattre, tuer le plus grand des crimes, ils changent le thème du drame originel de la souffrance qui devient pour eux la mort. Non seulement la mort n’est pas négative pour les orientaux mais la relation au  ‘ciel’ est complètement différente. Plutôt que de ciel parlons de gérance. Décodons en équivalent spirituel chrétien Enfer+Paradis+Dieu. Pour tous les chrétiens et autres mouvement monothéistes la relation tend à la soumission, alors que dans la culture orientale on se méfie de la gérance, le respect se situe au niveau de la crainte. L’horreur en théâtre est tout à fait logique dans une culture orientale d’autant plus qu’elle est adoptée par des populations venues du nord, d’un climat ou la souffrance et la relation à la force diffère de L’Asie du Sud et de L’Afrique. Mais le public n’est pas là pour voir du sang et des exploits, le public vient jouer à sa chance, il vient jouer avec le ciel, il vient pour parier. Il vient pour une excitation forte, pour une thérapie de choc contre les souffrances de la vie.
Des combattants à armes égales comme dans les duels de mousquetaires et autres formes occidentale chrétiennes n’auraient jamais rempli les stades, il ne s’agit pas de sport, il ne peut pas y avoir de héros, ils se foutent complet des gladiateurs, mis à part les femmes voulant coucher avec, il s’agit d’un jeu artistique en relation avec le jeu établi dans le ciel, la gérance. L’art et la philosophie orientale sont à la base du principe du combat. Les armes et tenues sont créées suivant un principe de relation d’harmonies et la multiplication des combinaisons possibles, la complexité en tendance vers l’usine à gaz permet de faciliter l’intervention de la gérance dans le déroulement du combat. Et tout le monde de jouer au Karma.
Marc Aurèle et Commodore.   http://leon-stein.blogspot.com/
   

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